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"Azânzu", un joli vocable kabyle (masculin), qui désigne à la fois la plante et sa fleur. Sa particularité est le parfum agréable, peu commun, qu'émettent ses fleurs, de la fin du printemps et une bonne partie du début de l'été.
La clématite des haies, est son nom en français ; on la nomme aussi, clématite vigne-blanche; elle rompe ou grimpe sur presque 10 mètres, pour coloniser des endroits comme les talus et les fossés des chemins de Kabylie, qu'elle embaume pendant sa longue floraison. La beauté de cette fleur et son parfum exquis, procurent des sensations de planitude euphorisantes, qui, en fermant les yeux, vont se graver pour longtemps dans la mémoire et lient à jamais les souvenirs agréables de ces lieux et à ces sensations.
J'ai du mal à croire l'existence d'une quelconque toxicité dans cette beauté, je mâchouille donc une fleur, persuadé de découvrir un goût qui lui sied. Je découvre avec stupeur, un piquant hors du commun, plus fort que le piment d'At Wavan ( plante trouvée sur son sol).
La fleur calme les douleurs dentaires, me dit-on... ( Dans le mot "azânzu" il y a "ezu" = brûler, piquer.) 12/07/22 ; Med Tabeche
