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L'érable, l'arbre et l'arbuste, ne suscitent aucun intérêt en Kabylie, comme le frêne, le chêne,  le figuier et  encore moins l'olivier. C'est un arbre banale, peu connu, non exploité. 
En Amérique du nord, il présente un grand atout économique, au Canada sa feuille, est le symbole du pays. Un peu partout dans le monde on extrait sa sève pour en faire un sucre qui ressemble au miel (l'acériculture) technique découvertes par les autochtones.
Une acéraie, érablaie ou érablière, est un peuplement forestier dominé par les érables. Le terme érablière désigne également au Canada une plantation d'érables à sucre.
Le fruit de l'érable, appelé samare, est jumelé en disamare, en forme d'hélice. La graine peut ainsi, grâce au vent, être transportée sur des distances considérables, on l'appelle aussi graine hélicoptère. Elle parvient à maturité sur l'arbre de quelques semaines à six mois selon l'espèce et est dispersée peu de temps après. La plupart des espèces ont besoin de la stratification pour germer. La graine peut rester dormante plusieurs années avant de germer. Les samares matures sont une source alimentaire, décortiquées et consommées par rongeurs et passereaux granivores, source s'ajoutant à la pédofaune...
Dans la forêt d'At Ouabane, il existe une ou plusieurs espèces d'érables dont les arbres, chétifs et rabougris, s'accrochent partout et poussent, dans des conditions climatiques et géographiques difficiles, ils sont remarquables par leurs belles couleurs.  Le 26 août

2022 ;  Mohamed Tabeche .

 

L'érable du Djurdjura
L'érable du Djurdjura
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