Par Arezki Metref .Le soir d’Algérie du 12
juin 2011.
ICI MIEUX QUE LA-BAS.
Lundi 6 : Slimane Azem revient enfin à Agouni Gueghrane. Il s'ennuyait tout seul là, à Moissac dans le Tarn-et-Garonne, (France) où il a été enterré, Slimane Azem. Le chantre de l'exil a passé sa vie à sillonner les travées de l'ailleurs en rêvant de son petit village kabyle perché dans un nuage. Village interdit, hélas ! Tous ceux qui l'ont connu dans ses derniers temps dans les cafés brumeux où se concentrait, en même temps que les volutes de fumée, toute la douleur de l'expatriation savent à quel point la Kabylie était pour lui une blessure béante ! Celui que les Kabyles appellent seulement Slimane, car il est évident qu'il n'y en a qu'un de Slimane, a été proscrit de chez lui par la pensée unique. Son bannissement des ondes algériennes n'est pas une raison suffisante pour qu'il n'occupe pas depuis toujours la place de chanteur le plus écouté dans les foyers kabyles. L'idée de l'enterrer à Agouni Gueghrane est là depuis des lustres. Il semble qu'elle ait abouti. C'est une très bonne nouvelle, c'est tout ce qu'il y a à dire, au fond ! Mardi 7 : Nostalgie
Discussion impromptue avec un ancien compagnon de Slimane Azem dans ses pérégrinations à travers les cafés de l'exil ; il rappelle combien le barde a souffert les affres de la solitude en France et à quel point était incandescente pour lui la nostalgie de la Kabylie interdite. Il en enchaîne au pied levé les anecdotes mélancoliques sur Slimane. Il est heureux de la nouvelle.
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Lundi 6 : Slimane Azem revient enfin à Agouni Gueghrane. Il s'ennuyait tout seul là, à Moissac dans le Tarn-et-Garonne, (France) où il a été enterré, Slimane Azem. Le chantre de l'exil a passé sa vie à sillonner les travées de l'ailleurs en rêvant de son petit village kabyle perché dans un nuage. Village interdit, hélas ! Tous ceux qui l'ont connu dans ses derniers temps dans les cafés brumeux où se concentrait, en même temps que les volutes de fumée, toute la douleur de l'expatriation savent à quel point la Kabylie était pour lui une blessure béante ! Celui que les Kabyles appellent seulement Slimane, car il est évident qu'il n'y en a qu'un de Slimane, a été proscrit de chez lui par la pensée unique. Son bannissement des ondes algériennes n'est pas une raison suffisante pour qu'il n'occupe pas depuis toujours la place de chanteur le plus écouté dans les foyers kabyles. L'idée de l'enterrer à Agouni Gueghrane est là depuis des lustres. Il semble qu'elle ait abouti. C'est une très bonne nouvelle, c'est tout ce qu'il y a à dire, au fond ! Mardi 7 : Nostalgie
Discussion impromptue avec un ancien compagnon de Slimane Azem dans ses pérégrinations à travers les cafés de l'exil ; il rappelle combien le barde a souffert les affres de la solitude en France et à quel point était incandescente pour lui la nostalgie de la Kabylie interdite. Il en enchaîne au pied levé les anecdotes mélancoliques sur Slimane. Il est heureux de la nouvelle.
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