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Lors d'une des journées de la semaine de l'Amazighité, à la maison de la culture Mouloud Mammeri, j'ai rencontré par hasard un groupe de poètes. Durant l'interlude, ils ont bien voulu dire devant ma camera, un de leurs poèmes. Malgré le brouhaha, la rime est captivante, le sujet de l'heure est les événements d'avril, mais ils disposent de répertoires riches et variés. Inspirés par Si moh ou m'hend, par la déesse muse ou par les maux ou les mots, comme diraient Djaffar et Idir, ces poètes ont des choses à écrire et a décrire, ils ont des choses à dire. Beaucoup voudraient publier, mais la difficulté est là, trop onéreux. Il n'existe pas à notre connaissance, de structures de publication à but non lucratif, ou encore, des éditeurs qui prendraient en charge les spécificités des petits auteurs, comme par exemple, éditer un petit nombre d'exemplaires à compte d'auteur à des prix abordables aux petites bourses. Repenser les droits de protection des réalisations intellectuelles non professionnelles et de leurs promotions. Seuls, l'Etat et les associations peuvent trouver peut être, des remèdes pour sauver la poésie de la médiocrité, de l'oubli ou de sa disparition même. Il y a certes beaucoup de choses à dire sur la poésie, que ce soit sur le plan technique, culturel et autres, mais El Djouher, Belkacem, Ahcene, Saïd, et beaucoup d'autres sont certainement mieux placés que moi. Nous n'assisterons sans doute jamais, à ces joutes oratoires durant les cérémonies de mariages. Des mots ciselés et des phrases subtiles en rime utilisés par le groupe de la mariée ou du mari pour tenter de déstabiliser l'autre en des termes polis et courtois. Le vainqueur non clairement désigné, explique avec métaphores « à l'autre protagoniste » que : « votre fils a de la chance d'épouser notre fille ou vice versa».

 

 

 


Tag(s) : #Art culture tradition
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