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Par: Lghotti Nekmouche, publié sur Facebook le, 14/05/2017

C’est avec un plaisir renouvelé que nous retrouvons la haute montagne. Après un intermède relativement long pour cause de route barrée par une neige abondante. De surcroît, les potentiels dangers de la montagne en temps de neige guettent tout randonneur imprudent. Notre groupe, toujours attentif à la sécurité, a préféré faire une pause hivernale. Notre préférence, pour cette période a été la forêt de l’Akfadou et ses lacs ; Tamgut At Jenad, At Zikki et d’autres régions intéressantes à visiter.

Le groupe est étoffé. Des habitués, seuls, Malek, Mohamed et moi-même pour encadrer les nouveaux venus, auxquels nous ouvrons grand les portes. L’entame est quelque peu difficile, les gens ne se connaissent pas entre eux. Excepté nos invités, nous ne connaissons pas les autres. De leur côté, ils ont invité des amis à eux. Notre surprise fut grande, que de se retrouver avec autant de monde, au lieu du rendez vous. Le parcours long, escarpé, accidenté par endroits a vite tissé des liens, les participants s’aidant les uns les autres. Un esprit de groupe s’est installé. Les groupuscules du départ ont disparus. La randonnée a été des plus agréables.

Atteindre la source gazeuse, au départ d’Aswel, n’est pas aisé. Le parcours est fait des descentes abruptes, de montées raides et d’obstacles difficiles à franchir. Il n’y a pas de chemins évidents à suivre, mais plutôt des sentiers de chèvres qu’il faut découvrir, cachés par une végétation belliqueuse faite de ronces, de chardons et d’aubépines aux aiguilles acérées qui n’attendent que l’occasion pour se planter dans votre chair. Les glissades sont nombreuses et les fous rires avec. Les femmes, plus prudentes, aux pas assurés s’en tirent admirablement.

Il fait chaud. Près de cinq heures de marche pour atteindre la curiosité qu’est cette source. C’est l’émerveillement des gens qui ne connaissent pas. Ce moment de découverte passé, nous nous désaltérons à l’eau gazeuse naturelle, fraiche à souhait. Plus averti que les autres, j’ai mis une bouteille de sirop de menthe de mon sac. De la menthe à l’eau pétillante pour tous, un régal. Vichy menthe est la phrase la plus prononcée. Un autre groupe de randonneurs, des Algérois, nous rejoignent à ce niveau, ils sont nombreux, ma menthe n’a pas suffit pour tout ce monde. Une belle rencontre au cœur du Djurdjura, la montagne est belle.

Nous abandonnons nos amis Algérois et poursuivons notre chemin, la route est encore longue. La pause-déjeuner se fait, au niveau d’une clairière verdoyante, à l’ombre d’énormes chênes. L’ambiance est bonne, chacun picore chez l’autre, le contact est définitivement établi, Les numéros de téléphone sont échangés. L’esprit de la randonnée est sauf.

Reste à atteindre la station de Tikjda. Une ascension des plus pénibles nous attend. A travers la pinède, sous le complexe touristique, nous montons en zigzag pour adoucir la pente, il fait chaud, nous transpirons abondamment, nous sommes essoufflés. Ce finish est éprouvant pour tous. La station climatique de Tikjda nous accueille avec toute sa pollution sonore, derbouka, klaxons et bruits de moteur. Une petite pause pour reprendre notre souffle et nous nous dirigeons vers Aswel où sont parqués nos véhicules.

J’ai partagé quelques photos en live, en retour j’ai reçu plein d’ondes positives, que sont vos commentaires, ce qui m’a donné de l’allant et à boosté mon tonus, merci.

La randonnée a été agréable. Ouvrir davantage le groupe est une bonne initiative. De nouvelles amitiés se sont liées. Nous avons marché pendant sept heures ; les organismes ont certes souffert, la convivialité a effacé toute trace de fatigue.

 

Vers la source gazeuse
Tag(s) : #L.Nekmouche, #Djurdjura, #Eau, #Randonnées
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