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Connue et visitée auparavant par le groupe, je voulais la découvrir aussi. Avec beaucoup de gentillesse et de disponibilité, l’équipe a accepté d’y retourner pour satisfaire ma curiosité, Je les remercie.
 
Située sur le versant sud de la montagne, côté Bouira , en contre bas d’Aswel, à une dizaine de kilomètres . On peut la découvrir aussi en venant de la station de Tikjda, en contre bas de celle-ci, à une dizaine de kilomètres aussi. Notre parcours sera d’une vingtaine de kilomètres au départ d’Aswel, découverte de la source gazeuse, pour enfin rejoindre le complexe touristique.
 
Nous abordons de suite une descente vertigineuse, le versant est abrupt, aux sentiers forts escarpés . Un versant nu, peu boisé, brulé par le soleil de septembre encore ardent où seul le chant des cigales fait écho à nos respirations, il fait chaud, nous transpirons abondamment. La plaine de Bouira nous offre une vue aérienne, plutôt regarder où poser ses pieds qu’admirer le paysage, les genoux souffrent, seuls quelques plats leurs offrent un peu de répit.
 
La source convoitée est là, elle sourd de terre, c’est une marre au niveau d’un terrain plat, son eau est propre et bulleuse en surface, elle s’évacue dans la nature par une petite rigole. Une eau fraiche, pétillante, moins concentrée en gaz que l’eau du commerce. C’est une eau gazeuse naturelle probablement chargée de sels minéraux. Nous étanchons notre soif. Certains d’entre nous l’ont aromatisé à la menthe, un pur délice. Les vaches qui paissent à ce niveau s’abreuvent au niveau d’un bassin alimenté par une source à l’eau plate . Nous reprenons notre marche et j’avouais à Abdella que je me sentais léger et que peut être cette eau est miraculeuse, tout le groupe éclata de rire, j’avais oublié mon sac au niveau de la source, ce qui me rendait léger. Djaffar me le remis sur le dos, c’est devenu la blague de la semaine.
 
Pour rejoindre le complexe , nous attend un parcours d’une dizaine de kilomètres à travers la magnifique cédraie de la station de Tikjda. La pente est raide autant que fut la descente, c’est de l’escalade. Montée ponctuée de nombreuses haltes, il fait chaud, le sentier est ombragé par les énormes cèdres mais l’air est suffoquant. Patiemment, après beaucoup d’efforts, nous atteignons le complexe où les voitures disputent le moindre espace aux piétons. Klaxons, derbouka et bruits en tout genre sont le lot des naifs citadins venus se reposer à la montagne le temps d’un week end.
 
En été, il est préférable de s’adonner à l’exploration des grottes et des gouffres que de randonner sous un soleil ardent.
Tag(s) : #Randonnées, #L.Nekmouche
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