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Malek Abdesselam, est hydrogéologue, directeur du laboratoire des eaux de l’Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou (UMMTO), en Algérie.
-Diplômé en Hydrologie, Diplôme d'études approfondies (DEA en 1986 en France.
-Il est titulaire d’un doctorat en hydrogéologie (Docteur en Hydrogéologie 1995 en France).
-Il est aussi diplômé de l’Institut Algérien du Pétrole (IAP) en géologie pétrolière en 1980.
-Il a une formation en traitement des eaux en particulier en Dessalement (2004).
-Après avoir travaillé à SONATRACH, sur chantiers de forages d'exploration pétrolière et au Laboratoire Central des Hydrocarbures et des eaux, il a rejoint l'Université de Tizi-Ouzou.
-Expert-consultant en eau, sol et environnement, auprès des organismes et des BET, il est particulièrement connu pour ses travaux sur la gestion des ressources hydriques en Algérie, avec un focus sur la sécheresse, les barrages, et l’optimisation de l’utilisation de l’eau dans un contexte de stress hydrique. Actif sur le terrain, dans les manifestations scientifiques  et dans les médias, il alerte régulièrement sur les défis liés à la perte d’eau vers la mer et propose des solutions techniques.
-Ancien Athlète de haut niveau (Sauts et demi-fond, puis marathon), excellent handballeur, il participe à chaque fois que l'occasion se présente aux courses et Treks, comme les 3 dernières éditions des 70km du Djurdjura (2022, 2023 et 2024) terminant dans des temps honorables.
-Pratique la spéléologie et la plongée sous-marine...  Toujours actif et continue de sillonner les montagnes, forets et cours d'eaux.

 
Résumé de ses publications et activité scientifiques et techniques :
Malek Abdesselam est connu pour ses nombreuses publications scientifiques dans des revues internationales et ses communications à des colloques internationaux et nationaux, (dont la dernière communication en décembre 2024 à l'USTHB); Études pertinentes sur les eaux minérales (pour une dizaine de marques différentes parmi les principales comme Guedila, Lalla Khedidja etc...avec accompagnement pour la reconnaissance de la qualité, études hydrogéologiques, périmètres de protection, autorisation d'exploitation...). Études d'implantations de forages. Etudes de protection contre les inondations comme In Guezame; Etudes de barrages infero-flux au Sud comme à Tindouf. Etudes des nappes en régions semi-arides et arides (Fesdis, Biskra...).
Etudes environnementales (audits, études d'impacts et de danger) pour des installations industrielles.
Diverses études à l'international, en Afrique ...,
mais aussi pour ses contributions pratiques, ses interventions publiques, et ses études menées en tant que responsable du laboratoire des eaux, l'organisation d'une vingtaine de manifestations scientifiques à l'UMMTO.


Voici les thèmes principaux de son travail :
Gestion des ressources hydriques et sécheresse :
Il analyse les déficits pluviométriques et leurs impacts sur les barrages et les nappes phréatiques. Par exemple, il a documenté un déficit de 62 % à Tizi Ouzou entre janvier et mai d’une année récente, soulignant une "sécheresse alarmante".
Il a étudié les variations des précipitations sur des décennies, par exemple l’année (2024) serait parmi les plus faibles depuis 22 ans à Tizi Ouzou, et 2001 la pire depuis plus d'un siècle avec seulement 443 mm de pluie contre une moyenne de 780 mm.


Solutions techniques pour capter l’eau :
Il a largement contribué au projet de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, proposant des digues et des seuils pour retenir, ralentir l’eau et favoriser la recharge des nappes. Il estime que au moins 100 millions de m³ d’eau pourraient être récupérés annuellement, soit deux ans d’approvisionnement pour la wilaya de Tizi-Ouzou.
Il préconise des barrages-digues simples et peu coûteux (gabions, géo-tubes), testés avec succès sur le Sebaou, pour limiter les pertes en mer (250-300 millions de m³ en 2021-2022).
Il fait les mêmes constats pour l'oued l'Harrach qui, dit-il perd aussi chaque année des centaines de millions d'eau d'excellente qualité (en amont de Baraki) qui rejoignent la mer.


Qualité de l’eau et suivi écologique :
En 2023, son laboratoire a analysé les eaux brutes du barrage de Taksebt, concluant à leur "excellente qualité", ce qui réduit les besoins en traitement chimique.
Il préconise des solutions simples, peu couteuses et faciles pour préserver l'eau de sa salinisation dans le bas Sébaou entre Sidi Daoud et l'embouchure vers Takdemt près de Dellys. On peut préserver l'eau douce dans le lit de l'oued et "récupérer" la nappe souterraine qui est actuellement salée.


Sensibilisation et recommandations :
Il appelle à rationner l’eau dès les premiers signes de déficit, à réutiliser les eaux usées épurées, et à privilégier des techniques d’irrigation économes. Il critique la dépendance excessive au barrage de Taksebt, qui doit être préservé pour la qualité de son eau et ses réserves si précieuses, alors qu'il y a abandon de forages performants comme ceux de Sikh Oumedour (10 000 m³/j).
Ses travaux sont souvent présentés dans des conférences, des rapports locaux, ou des interviews, ainsi que dans des publications académiques. Il encadre des étudiants et participe aux jurys de thèses de haut niveau.
-Résumé des publications sur lui
Malek Abdesselam est fréquemment cité dans la presse algérienne et internationale pour son expertise. Voici un aperçu des mentions à son sujet :
Presse nationale (El Watan, Liberté, Le Soir d'Algérie, TSA...) :
Il est décrit comme un lanceur d’alerte sur la crise hydrique. En 2021, il notait que le barrage de Taksebt, à 15 % de remplissage, était à son plus bas historique, proposant des transferts d’eau depuis le Sebaou (El Watan, 10 mars 2021).
En 2023, il déplorait que des "quantités astronomiques" d’eau finissent en mer, plaidant pour des digues supplémentaires (El Watan, 2023).


Interviews et médias (Jeune Afrique, APS) :
Dans Jeune Afrique (13 janvier 2023), il expliquait que la sécheresse n’est pas exceptionnelle en Algérie, mais que la gestion inefficace aggrave la situation, proposant dessalement, récupération des pluies, et réutilisation des eaux usées.
L’APS (2023) rapportait ses analyses sur la qualité des eaux de Taksebt, soulignant son rôle dans le suivi écologique.


Apparitions télévisées et contributions locales :
Invité sur Berbère Télévision (7 novembre 2021), L'ENTV (la 2 et la 4) les Radio nationales Ch1; Ch2 et Ch3 et les radions régionales (Tizi-Ouzou et Boumerdes). Dans une vidéo YouTube sur Taksebt (24 novembre 2020), il détaille ses recherches et solutions.
Il est crédité pour avoir influencé des projets comme le transfert Sebaou-Taksebt, lancé en 2021 par les autorités après ses recommandations (Liberté, 17 mars 2021).


Reconnaissance académique et pratique :
L’UMMTO et les APW de Tizi Ouzou et de Boumerdes le citent comme une figure clé dans les études sur l’oued Sebaou et la pluviométrie, avec des propositions adoptées localement.


Conclusion
Malek Abdesselam est un acteur central dans la gestion de l’eau en Algérie, alliant recherche scientifique, recherche appliquée et plaidoyer public. Ses travaux se concentrent sur des solutions pratiques face à la sécheresse, tandis que sa visibilité médiatique amplifie son impact.
Ma première rencontre avec Monsieur Abdesselam remonte à été 1985 devant l’entrée du gouffre Boussouil, en tant que spéléologues, mes camarades et moi avant aidé lui et ses collègues à injecter de la fluorescéine dans les eaux du gouffre en vu d'un traçage de leur cheminement souterrain pour identifier les sortie dans les sources. Depuis nous avons effectué des dizaines de sorties ensemble dans de nombreux endroits et cours d’eaux. Durant un demi siècle d'ami j'ai pu juger le scientifique et l'homme pour lui consacrer ce petit article public et trahir un peu peut-être, sa grande  discrétion.    

 

Qui est Malek Abdesselam ?
Qui est Malek Abdesselam ?
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Tag(s) : #Eau
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