Comme prévu dans le programme du 6 ème séminaire sur l’eau qui s'est déroulé du 12 au 14 juin 2019 à l’Auditorium de l'Université de Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou et en marge des nombreuses communications (+60 communications) données par les intervenants venants d'une vingtaine d'Universités d’Algérie avec la participation des principaux acteurs de
l'eau: ADE, ONA, ANBT, SEAAL, DRE, l'AHS-AGIRE & SCAY, des visites de chantiers de projets hydrauliques structurants comme le barrage Souk Tlata (98 millions de m3), et des infrastructures hydrauliques en exploitation ont été organisées au profits des participants qui ont eu le privilège de découvrir des Sources et captages, visiter la station hydro-électrique et barrage mobile de dérivations et galerie ainsi que la station de traitement de Souk Djema et ses galeries-bassins de décantation souterraines (toutes deux construites en 1948 et fonctionnelles à ce jour).
La dernière journée du séminaire a été couronnée par la participation à la Fête du "Partage de l’eau" qui s'est déroulée le vendredi 14 juin 2019 au village d’At Ouabane par : Ouverture des canaux d’irrigation « Tirouguoua " des jardins du village – Sacrifice des bœufs et participation au repas au village. At Ouabane, village perché à quelque 900 mètres d’altitude au cœur du Parc national du Djurdjura (PND).

Une journée de découverte divertissante et festive, passée dans une ambiance conviviale et bon enfant, une occasion de faire une randonnée pédestre à travers les méandres du circuit ruisselant de la mythique source At Ouabane dans un paysage époustouflant au milieu d'une faune riche et variée qu'offre la forêt verdoyante d'At Ouabane qui culmine au sommet des monts majestueux du Djurdjura. Chapeau-bas aux organisateurs ! Cordiales salutations à tous les participants à cet événement.
Le 15/06/2019, Farid Ladjel
Une opération de suivi des eaux brutes du barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a été organisée durant ce mois de juin, conjointement par la Société des eaux et d'assainissement d'Alger (SEAAL, organisme exploitant) et le laboratoire des eaux de l'université Mouloud Mammeri, a-t-on appris, samedi des organisateurs.
"L'un des objectif de suivi régulier (mensuel) de la qualité des eaux de toute la wilaya, notamment celle du Taksebt, est de permettre à la SEALL d'ajuster le traitement des eaux brutes ainsi que le niveau de la prise d'eau qui peut se faire à partir des trois niveaux (haut, moyen et bas), de cette infrastructure hydraulique, a indiqué à l'APS le chef de laboratoire des eaux et hydrogéologue, Dr. Malek Abdesselam.
Dans le cadre de ce suivi de la qualité des eaux, une sortie sur le terrain a été effectuée le premier juin courant par une équipe composée de représentants de la SEAAL, du laboratoire des eaux de l'université, de l'Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT), accompagnés par des plongeurs de l'unité marine de Tigzirt de la protection civile, et durant laquelle il a été procédé à un prélèvement d'échantillons d'eau en surface, en profondeur moyenne et en profondeur, à hauteur des trois points de prise d'eau pour les analyser, a -t-il déclaré.
La même opération de suivie a été menée au niveau d'autres barrages dont celui de Kedara dans la wilaya de Boumerdès, et qui alimente la station de traitement de Boudouaou, a précisé le même responsable.
"L'analyse de l'ensemble des paramètres de ces échantillons a révélé que les eaux du barrage de Taksebt sont d'excellente qualité aussi bien en surface qu'en profondeur", a-t-on fait savoir, soulignant que cette qualité d'eau permettra à la SEALL d'utiliser moins de produits dans le traitement de l'eau de ce barrage.
Ce même scientifique a exprimé toutefois une inquiétude quant à "une baisse" du niveau d'eau du Taksebt.
"En prévision de l'arrivée des grandes chaleurs, nous avons attiré l'attention de l'exploitant (SEALL) pour, d'une part moduler l'exploitation afin ne pas descendre à un niveau trop bas et d'autre part, être vigilant pour préserver la qualité actuelle de l'eau", a ajouté le chef de laboratoire des eaux.
"Nous avons une eau de qualité, pourquoi traiter lorsqu'on peut préserver ce qu'on a", a ajouté la même source.