Aïn El Hammam : Des étrangers choqués par la détérioration de l’environnement
Au hasard d’une rencontre avec des étudiantes Strasbourgeoises, venues pour quelques jours dans notre région,
nous avons pu recueillir quelques impressions sur notre chère Kabylie, dont nous sommes si fiers.
Ce n’est pas l’accueil mis en exergue ou la beauté des paysages qui font d’ailleurs l’unanimité, qui émerge du lot. Notre fierté en a eu "pour son grade" lorsque, après avoir relevé la beauté de
nos paysages et la chaleur de l’accueil de la population, une des jeunes françaises nous fait remarquer qu’elle est "choquée de constater combien la région est sale".
Ayant séjourné dans un village d’Akbil, elle a eu l’opportunité de visiter Michelet et toute la région. Elle relève cependant que la commune de Beni Yenni offre un paysage plus propre
qu’ailleurs.
Une seule commune sur une dizaine de visitées, est une maigre consolation. De passage sur le territoire de la commune citée, nous avons à notre tour, fait la même constatation.
Est-ce à dire que les citoyens se comportent différemment d’une région à une autre, ou est-ce alors la gestion des municipalités qui diffère ? Ailleurs, les fossés, les champs parsemés de sachets et de canettes de bières vides défigurent ce paysage avec lequel nous espérons attirer des touristes en mal d’air pur et de randonnées pédestres. Malheureusement, c’est sur cette impression de saleté que nos interlocutrices ont terminé notre entretien après avoir vanté les potentialités touristiques que recèle notre région. A. O. T.