UN LIVRE LUI EST CONSACRÉ
L'Expression du 29 Décembre 2010 - Page : 21 Par Karim Aimeur
Qui n’a pas rêvé de parcourir la beauté évanescente du Djurdjura, présentant des tableaux saisonniers
attrayants, offerts par «Dame nature» et devant lesquels on aurait frémi, conscients de la fragilité de leur structuration? La question est posée par Mohand Amar Yaker, auteur de l’opuscule Le
Djurdjura, une montagne à protéger, guide pratique qui se veut un outil de vulgarisation scientifique et pédagogique pour les visiteurs.
Dans ce livret de 95 pages, l’auteur nous fait, à juste titre, parcourir visuellement, à travers des images et
des textes, la majestueuse montagne du Djurdjura, en Kabylie. «Après avoir parcouru le Djurdjura, pratiquement en toutes saisons, pendant plus de vingt ans, je me suis dit qu’un sobre recueil
d’informations, de randonnées itinérantes, de conseils pratiques ne sera que le bienvenu dans ce milieu et apportera un plus aux amoureux de ce joyau qu’est le Djurdjura», écrit dans sa
conclusion, Mohand Amrane Yaker, membre fondateur de l’Association Monta Club de Ouadhias.
Cet opuscule recèle, comme le souligne Arezki Zerrouki
dans la préface, une foultitude d’informations très utiles pour les amateurs de virées en montagne, d’ascensions et de sensations fortes. Le lecteur qui peut
emprunter, pour la première fois, la route de montagne, y trouve également des conseils pratiques.
On y découvre les principaux paramètres de la chaîne ainsi que ses caractéristiques
morphologiques, comme le massif de Haïzer, le massif de Ras Timedouine, le massif Tamdout Lalla Khedidja et le massif Kouriet.
Les quatre massifs sont décrits dans des images panoramiques et des textes écrits
dans le style du reportage où on est invité à découvrir les curiosités, les réflexions écologiques et les ascensions de chaque massif.
On retrouve également, dans l’ouvrage, une brève présentation du Parc national de
Djurdjura, érigé en réserve de la biosphère par l’Unesco en 1997, avec quelques images illustratives.
Le livre offre également au lecteur un espace de ressourcement dans la culture
locale, plusieurs fois millénaire, à travers les légendes de Lalla Fatma N’soumeur, Lalla Khadidja, la légende dorée de Ifri N’Teriel (la grotte de l’ogresse) ou encore la légende d’Azrou
N’Thor.
Enfin, pour terminer, comme il est écrit dans
l’introduction de l’opuscule, le Djurdjura séduit, effraie ou fascine, mais ne laisse jamais indifférent. A vos
randonnées alors!
Karim AIMEUR